RÉSUMÉ
L’importance de l’enseignement supérieur pour l’avenir économique et social des pays de l’Afrique de l’Ouest est largement reconnue à travers la région – et les gouvernements des pays membres de la CEDEAO ont beaucoup investi dans ce secteur clé. Mais la région reste confrontée à un deuxième défi – comment élargir l’accès aux études supérieures à une plus large gamme de leurs citoyens, et surtout aux jeunes des milieux plus ruraux ou plus défavorisé.
Ce papier analyse les stratégies poursuivies par quatre pays – le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Togo – pour surmonter ce défi et examine aussi les actions de divers partenaires internationaux en soutien au secteur de l’enseignement supérieur ouest africain.
Il en sort de cette étude comparative une évidence : la région témoigne d’une diversité de stratégies et approches en ce qui concernent l’accès aux études supérieures. D’ailleurs les partenaires externes poursuivent aussi des approches également très diverses. En contraste avec la politique monétaire et fiscale, ou l’influence du FMI et sa philosophie, pèse sur les choix des gouvernements africains, en ce qui concerne l’enseignement supérieur un tel consensus est absent.
En conclusion, cette analyse suggère quelques pistes d’action pour élargir l’accès à l’enseignement supérieur et donc aux opportunités d’épanouissement social et économique qui s’ensuivent.
Mots clés: enseignement supérieur, financement, Afrique de l’Ouest.