Côte d'Ivoire, Konrad Adenauer Stiftung

Comment améliorer la qualité de l’enseignement primaire et secondaire ?

Le quatrième débat de l’année 2016 a porté sur la question de l’amélioration de la qualité de l’enseignement primaire et...

Le quatrième débat de l’année 2016 a porté sur la question de l’amélioration de la qualité de l’enseignement primaire et secondaire en Afrique de l’Ouest. WATHI 5 propose cinq recommandations pour orienter l’action collective des décideurs, des citoyens afin d’améliorer la qualité de l’enseignement primaire et secondaire dans les pays de la région.

Stratégie de mise en oeuvre

Comment passer des recommandations à l’action : 

• L’élaboration d’une stratégie de mise en œuvre des mesures recommandées est aussi importante que la formulation de ces dernières. Dans tous les pays africains, des états généraux ou des forums nationaux de l’éducation ont régulièrement lieu. Ils aboutissent à l’identification claire des faiblesses les plus importantes des systèmes éducatifs et à la formulation de recommandations prometteuses. 

• Mais on observe généralement une grande difficulté à traduire les recommandations en réformes concrètes et en changements observables. Les années se suivent en offrant le spectacle des mêmes grèves parfois très longues dans l’enseignement, des mêmes évaluations décourageantes du niveau des élèves dans des domaines essentiels comme la lecture et l’écriture et du même sentiment de résignation face au défi du nombre d’enfants à scolariser en disposant de moyens humains et financiers qui croissent beaucoup moins vite que les besoins.

• Le principal message de ce Mataki est que la question de l’éducation publique est trop importante pour le présent et l’avenir de chacun des pays de la région pour être laissée aux seuls gouvernements, parlementaires et aux acteurs du secteur éducatif. Ce sont toutes les catégories sociales et tous les citoyens qui ont intérêt à ce que les systèmes éducatifs nationaux améliorent constamment leurs performances par rapport aux objectifs définis de manière souveraine par chaque pays. Le développement exponentiel de l’offre d’éducation privée ne peut être considéré comme la seule réponse possible à la dégradation des systèmes publics. 

• Relever le défi du nombre mais aussi celui de la qualité implique pour les pays de la région de se refocaliser sur leurs véritables besoins en lien avec l’avenir qu’ils veulent pour leurs enfants et de prendre, quand il le faut, des distances par rapport à des objectifs et des standards internationaux qui ne tiennent pas compte des parcours historiques spécifiques de chaque pays, de leurs capacités de génération de ressources propres et de leurs visions du futur. 

 

(Télécharger le rapport pour lire plus -FR-)

(Download the report to read more -EN-)

Commenter